About

Claire-Marie Le Guay « organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant. » (Pianiste).

Soliste présente sur les scènes internationales, Claire-Marie Le Guay s’est produite notamment au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Suntory Hall de Tokyo, au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Klavier-Festival Ruhr en Allemagne.

Lire la biographie complète ici

Discographie

Liszt « Joies de l’âme »

Ce programme parle de l’amour, de la mort et de la consolation. La profondeur de l’écriture de Liszt magnifie le piano qui devient l’expression d’une joie intérieure, des joies de l’âme.

« Mon piano, c’est moi, c’est ma parole, c’est ma vie ; c’est le dépositaire intime de tout ce qui s’est agité dans mon cerveau au jours les plus brûlants de ma jeunesse, c’est là qu’ont été tous mes désirs, tous mes rêves, toutes mes joies et toutes mes douleurs. » Franz Liszt

Enregistrer Liszt à nouveau, c’est retrouver le fil conducteur de ma vie, depuis l’enregistrement des Etudes d’exécution transcendante, puis des deux Concertos, de la Sonate, d’Après une lecture de Dante, de la 2ème Ballade, des Légendes ; retrouver ce fil pour le partager avec vous.

Claire-Marie Le Guay

Melissa Khong, Classica, Novembre 2021

(...) Claire-Marie Le Guay, grande zélatrice de ce répertoire, à la virtuosité élégante et au sens de la narration, nous convainc en faisant entendre dans cette ivresse faustienne une tendresse solaire. Ainsi, évoque-t-elle, comme le faisait Horowitz, le rêve et l’atmosphère, s’éloignant de l’insouciance de Buniatishvili (Sony Classical, 2010) ou de la séduction d’Abduraimov (Decca, 2011).
Cette vitalité irrigue également le célèbre Rêve d’amour, interprété sans aucune prétention, ainsi que le Cantique d’amour et Au bord d’une source. Ce dernier, qui n’a pas les inflexions soyeuses d’un Chamayou (Naïve, 2011), surprend en revanche par ses textures pétillantes et l’audace des dissonances distribuées dans son Bösendorfer. Seules les Funérailles semblent une peu trop concrètes, renonçant à la vision terrifiante qu’en imposait Volodos (Sony Classical, 200-06). Les Consolations reviennent à la simplicité, la première dans le sillage d’une bagatelle tardive de Beethoven alors que la célèbre n°3, plus feutrée, voit s’infiltrer une lumière rédemptrice.

Schubert « Wanderer »

Est-ce l’attrait de l’inconnu ou le besoin de fuir qui pousse le Wanderer (voyageur) romantique errer ainsi, sans but précis ? Si jamais il ne rencontre le bonheur là où il se trouve, son vagabondage solitaire est néanmoins initiatique. Les lieder de Franz Schubert, ici rendus au violoncelle et au piano, explorent toutes les nuances de cette quête intérieure, où le voyage à la fois douloureux et consolateur, amène finalement à  l’apaisement et à une sorte de transcendance.

Écriture

C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière 

Conçu comme un concert écrit, ce livre est une invitation à partager la richesse inouïe de ce que l'on peut puiser dans la musique. Cinq compositeurs sont réunis : Mozart, Bach, Liszt, Mahler et Rachmaninov, dans une progression qui pourrait être celle d'un programme de concert. N'avons-nous pas tous mesuré, à travers les difficultés ou les épreuves de la vie, à quel point « c'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière » ?

Comme c'était le cas dans La vie plus belle en musique, ce livre donne des clefs d'écoute sur les œuvres dont il est question au fil du texte, cette fois avec un QR code facilitant l’accès à l’écoute des œuvres.

Extrait

« Subrepticement, une mélodie se réveille en moi. Le thème de l’Adagio du Concerto en la majeur de Mozart me prend par la main avec pudeur et insistance. Mieux que cela, il me relie au monde ; une lueur apparaît. Une phrase mélodique et une harmonie parviennent à raviver ce qui, tapi au fond de moi, était prêt à s’éteindre. Elles semblent avoir tout compris de ce qui me trouble. Je les laisse prendre place et suis la courbe dessinée par cet homme, ce génie qui, du haut de ses trente années, sut révéler la complexité du monde. Il y a presque trois cents ans naissait Mozart. Aujourd’hui, à cet instant, sa musique, comme une présence, me sauve. »

La vie est plus belle en musique

« Dès l’enfance peuvent se dessiner les rêves les plus forts, et se révéler les plus grandes ambitions, comme celle de devenir musicien. Être musicien naît d’une aspiration, celle de vivre en musique, d’être empli de musique. Comment la musique vient-elle à nous ? Quelles sont les rencontres et les émotions qui nous font découvrir son langage, sa richesse et son mystère ? J’ai toujours été très sensible au son des choses : au froissement du papier, au frémissement du vent dans les arbres, au silence ouaté de la neige… Par la musique, j’accédais au monde sonore. Je suis issue d’une famille de mélomanes dans laquelle l’attachement à la musique est profond. »

Direction Artistique

Depuis 2019, Claire-Marie Le Guay est en résidence à la Grande Scène, théâtre du Chesnay, en charge de la programmation de la série de concerts La vie est plus belle en musique

« Au cours de ces soirées, je vous suggère des clés pour l’écoute et la découverte de nombreux chefs-d’œuvre et vous invite à y puiser vos propres émotions.
Mélomane averti, amateur éclairé ou néophyte curieux, je vous propose de partager avec vous ma passion à travers une balade musicale personnelle. Car, j’en suis convaincue, la vie est plus belle en musique ! »  Claire-Marie Le Guay

Et depuis 2022, en résidence à la Maison de la musique de Nanterre.

. De 2018-2023, Claire-Marie Le Guay a été Directrice artistique du Festival international de musique de Dinard. Ella a été en charge de la programmation des concerts dans un sens d’ouverture et d’exigence, invitant artistes de renom et jeunes talents, développant de nombreux concerts à portée sociale et éducative, ouvrant au jazz et créant un Concours international pour les pianistes amateurs. Elle a replacé le Festival international de musique de Dinard parmi les dix plus grands Festivals d’été (classement Bachtrack 2019)

Engagée pour le partage de la musique auprès de tous les publics, Claire-Marie Le Guay a créé des ateliers d’échanges culturels et musicaux avec l’Association Mosaiques 9, dont la mission est d’accueillir des personnes en situation d’immigration. 
Elle est également depuis 2018 Marraine de l’Association La Clé de Phare, qui met en scène des acteurs en situation de handicap

Au cours de sa Résidence au Théâtre de l’Athénée de 2009 à 2011, Claire-Marie Le Guay a créé un programme pour le jeune public « Les apprentis mélomanes » auquel 5000 enfants d’écoles d’Ils de France ont participé

De 2011 à 2020, elle a ensuite collaboré avec l’Opéra de Dijon pour le développement du jeune public, en créant un projet monté avec 150 écoles de la région Bourgogne Franche-Comté

Enseignement

« Depuis toujours, l’enseignement occupe une place essentielle dans ma vie de musicienne, de pianiste concertiste, soliste et chambriste. Révéler la personnalité artistique de chacun et l’accompagner dans son parcours professionnel selon son profil m’anime particulièrement.

Au cours de mes années d’enseignement au CNSMDP, j’ai eu la grande satisfaction et la joie de former et de participer à l’essor de nombreux et divers talents de solistes (parmi eux,  Jonathan Fournel, 1er Prix du Concours Reine Elisabeth 2021, Kotaro Fukama, 1er Prix du Concours international de Cleveland 2003) des chambristes (dont Victor Metral / Trio Metral), des pédagogues, accompagnateurs, chefs de chant, chefs d’orchestre, directeurs de conservatoires » Claire-Marie Le Guay

Depuis 2002, enseignement du piano au Conservatoire National supérieur de musique de Paris (CNSMDP), professeur à l’Académie de musique française de l’École normale de musique de Paris depuis 2018.

2020 Master-Class à la Saline Royale Académie

Presse

Pour retrouver toute la Presse sur Claire-Marie Le Guay, suivre ce lien

To access all Press articles about Claire-Marie Le Guay, follow this link.